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Le village de Gajan
est établi sur son emplacement actuel
depuis plus d’un millénaire.
Mais on a trouvé des vestiges sur
le Gajanet, à Rouveirolles, à
la fontaine d’Azir, à Coste
Moure ou au Mas de Cambis. Ce n’est
qu’à l’âge de fer
(3000 ans avant J-C) qu’une «
société » s’installe
sur le Mont de Camp (environ 30 personnes).
Ses habitants allaient chercher l’eau
douce à la source de la Rialle.
Au début de l’occupation
romaine, ce site est quasiment abandonné
et le pouvoir de Rome installe un camp
militaire situé dans la plaine,
vers les quartiers des Launes, pour protéger
la région.
C’est à cette époque,
autour de la source de Candoule, qu’une
villa est construite dont l’un des
propriétaires se nomme Gajanus.
Son souvenir est resté dans le
nom du village.
A partir du VIIe la paix romaine touche
à sa fin et les habitants de cette
villa durent se protéger des envahisseurs
en établissant un château
sur un promontoire, le village actuel.
Ce premier château est défendu
par une palissade et un fossé,
vers le XIIe et XIIIe siècle.
Avec l’arrivée de Jean d’Albenas
venu de Nîmes, juriste et seigneur
de Gajan, en 1375, le village s’étend.
Il fait construire un château dans
la partie Nord ainsi que des fortifications.
 
Un fragment
du blason de la famille Albenas - Le blason
original
Lors de la Révocation
de l’Édit de Nantes en 1685,
il y avait à Gajan 250 protestants
pour 40 catholiques. Cavalier, le chef
des Camisards est venu mettre le village
à contribution et il incendia l’église.
Il paraît que les protestants de
Gajan faisaient tout ce qu’ils pouvaient
pour aider les Camisards. C’est
ainsi qu’ils attirèrent sur
eux les punitions les plus sévères
et en janvier 1704 par ordre des autorités
de la province, un certain nombre d’entre
eux ont été enlevés
et éloignés momentanément
du pays. D’autres ont dû se
convertir au catholicisme. Le nombre de
protestants était alors de zéro.
Le village doit son nom à Gajanus
mais ce nom a subit des transformations
au cours des siècles. Il y a eu
Gajanus en 957, Gajanis en 1000 et enfin
Gajan à partir de 1387.
Le mont
des camps
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