Un village nommé Gajan  
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L'église   
  Il existait au moyen-âge deux lieux de culte catholique sur le territoire de la commune.

Le premier était un prieuré appelé "Notre Dame", de l'importance de celui de Prime Combe à Fontanès près de Sommières. Il se trouvait, sur l'emplacement d'un tombeau protestant, près de l'embranchement, sur le chemin menant de la route de Nîmes au village. Le lieu-dit porte d'ailleurs toujours le nom de "plan de Notre Dame".

La tradition veut que les femmes en mal d'enfants s'y rendent pour prier.

Il ne reste pratiquement rien de ce bâtiment, sinon des fondations en très mauvais état de conservation. On ne connaît d'ailleurs pas l'époque de sa destruction, mais la révolte des Camisards, comme à Notre Dame de Jouffe, près de Montmirat, ne doit pas être étrangère à sa disparition.

En effet, en février 1703, les troupes de Ravanel incendient les archives du château et l'église. Est-ce que cette église ne serait pas plutôt le prieuré ? Les archives sont pour l'instant muettes sur cette possibilité.

Indépendamment du prieuré, une chapelle située dans le premier château donnait sur la place de la porte de France. C'est pour cette raison que le cimetière communal se trouvait sur cette place avant son déplacement définitif, à partir de 1873, à son emplacement actuel.

Sans que l'on est d'emplacement précis, une première église est détruite, au moment de la Réforme, en 1545, reconstruite en 1630, elle est rebâtie en 1680. A-t-elle fait les frais de l'expédition de février 1703 ? Ce qui est sûr, c'est que la nouvelle cloche est bénie le 25 décembre 1718.

La révolution de 1789 interdisant de pratiquer une religion, elle fut vraisemblablement laissée à l'abandon.

La loi du 1er floréal An 13 (21 avril 1805) rétablissant la liberté des cultes, les catholiques gajanais s'associèrent, par voie de pétition, à leurs homologues de Saint Bauzély et de Fons Outre Gardon pour solliciter la création dans cette dernière commune d'un poste permanent de prêtre. Il fallut attendre 1820 pour que cette demande aboutisse, et dix ans de plus pour voir arriver un titulaire.

Pour en revenir à l'église actuelle (ci-dessus dans les années 1950) proprement dite, passée les vicissitudes révolutionnaires, elle fut reconstruite et bénie le 9 octobre 1887 par Monseigneur Plantier, évêque de Nîmes. La prédication de cette bénédiction fut dite par l'abbé De Cabrières, futur cardinal

 
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